Diatribe sur la connerie à l’état pur….
A toi (et à tes semblables), la chose nuisible, tapie dans ta bêtise, dont le seul but dans la vie
est, au pire, de nuire, au mieux de détruire, je veux dire ton fait.
Je te nomme « la chose » car, si de l’extérieur tu
peux apparaître comme un être humain, ton comportement ne peut t’inclure parmi eux. Tu n’es pas extraordinaire, tu es marginal.
Ton cerveau, gros comme un grain de mil ne te permet sans
doute pas d’appréhender ce que peut signifier l’intelligence et encore moins le
respect d’autrui.
Bon à rien, tu n’es pas nul en tout. Ta tête n’est remplie
que de chiffres : des zéros et des uns – certainement avec davantage de
zéros – Tu es un robot. Un robot malfaisant. Et comme tel, tu es un super producteur de virus. Quelle gloire !
Tu passes des heures et des heures devant ton ordinateur à
concocter des saloperies que tu envoies sur le web afin de causer le plus de
dégâts possibles dans des millions de foyers, d’entreprises ou de services
publics.
Belle mission que tu t’es assignée là !
Quelles motivations peuvent t’inciter à une conduite aussi misérable et aussi
veule ?
Je ne suis pas Freud, mais il me semble que tu dois avoir de
sérieuses déficiences autres que celle du cerveau. Refoulement sexuel déjà.
Car, à ton âge, car tu es jeune c’est sûr, lorsqu’on passe plus de temps devant
un écran d’ordinateur qu’à chercher la compagnie des autres, garçons ou filles,
on peut avoir des doutes sur les capacités de l’intéressé dans ce domaine. Frustration
sociale aussi, les autres ne reconnaissent pas tes mérites, alors tu te venges sur toute la
population terrestre. La lâcheté est probablement un de tes traits de caractère
dominant, si je peux utiliser ces derniers mots à si mauvais escient. Surtout ne pas faire face
aux victimes. Il faut manquer de courage pour s’attaquer au monde, caché dans
son gourbi comme une araignée dans sa
toile. Encore que l’araignée a des circonstances atténuantes; elle est obligée
de se conduire ainsi pour se nourrir, elle n’a pas le choix, elle. Toi, c’est
toi qui a choisi d’être un prédateur, un destructeur, rien que pour le plaisir.
Quand on est lâche, on a peur de tout. T’es-tu un jour
regardé dans un miroir – si toutefois tu en as un – face-à-face avec
toi-même ? Les yeux dans les yeux ? Non, certainement pas. Tu ne
pourrais y voir que le robot, le rebut.
Je suis une de tes victimes. Une parmi des milliers, voire
des millions. Réjouis-toi ! Tu as réussi à franchir la barrière des
anti-virus et à pénétrer dans mon foyer. Gloire à toi !
Après plusieurs années d’efforts, j’avais réussi à avoir une
Ferrari, le lendemain, il ne me restait plus qu’une 2 chevaux désossée. Il m’a
fallut des heures de travail pour récupérer une partie de mes données. Le reste
est perdu à tout jamais. J’ai dépensé de l’argent pour les réparations. En
bref, mon existence a été gâchée pendant deux semaines à cause d’un pauvre imbécile, et une grande
part de mes travaux et de mes souvenirs
a été effacée à jamais.
Evidemment, ce qui m’est arrivé est bénin comparé à ce que
peuvent avoir subi d’autres victimes.
Souvent des dégâts irrémédiables.
Toi fanfaron de
pacotille hâte-toi de fêter ta victoire minable, car un jour, peut-être demain,
tu trouveras ton maître et ton châtiment. Dans ta prison tu pourra méditer sur
le respect d’autrui et la vacuité de ton existence.
…A moins que tu fasses germer ton grain de mil afin qu’il
devienne assez important pour te faire prendre conscience de ta pauvre
existence de légume et te dicte une conduite plus digne qui pourrait t’amener
à te rapprocher de l’homo sapiens
sapiens.
On peut toujours espérer !